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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 08:45
«Les cas sociaux doivent être logés là où il y a un accompagnement social »

mardi 01.02.2011, 06:00

{LEGENDE} {LEGENDE}

 

Pour Natacha Bouchart, la reconstruction d'immeubles n'est pas suffisante pour redynamiser les quartiers du Beau Marais et du Fort Nieulay.


Il faut y rajouter un plan de rénovation et de l'accompagnement social.


Les projets se multiplient du côté de l'OPH. Etes-vous satisfaite ?

« Pas tout à fait... Lors des réunions de quartier, les habitants approuvent la construction des nouveaux immeubles dans le cadre de l'opération Anru, mais ils se posent beaucoup de questions sur les rénovations. Les bâtiments de l'OPH n'ont pas connu de travaux depuis 30 ans. » Y a-t-il un plan de rénovation en prévision ?

« L'OPH n'a pas de moyens financiers illimités. Au contraire. Les finances de l'OPH sont handicapées par un patrimoine trop important. L'ancien maire qui était aussi président de l'office, pour équilibrer ou renflouer le budget municipal, s'autovendait des locaux. L'OPH doit aujourd'hui les vendre pour entamer un plan de rénovation lourde des bâtiments. » La situation n'est donc pas simple pour l'office public.

« Surtout que les difficultés s'ajoutent. L'état des lieux effectué pour le PLH le confirme. Calais accueille 34 % de logements sociaux, une grande partie se trouve au Beau-Marais et l'OPH est pratiquement le seul bailleur. Et certaines communes ne répondent pas à leurs besoins. » Quelles solutions préconisez-vous pour établir le meilleur plan de bataille en faveur du logement social ?

« Les grandes barres de logements sociaux, c'est terminé. Rue des Quatre- Coins, un permis de construire a été accordé en 2007 pour 110 logements sociaux. Nous n'en voulons pas. Nous négocions pour que les promoteurs dunkerquois retirent leur projet. Nous étions en conflit avec un deuxième promoteur qui s'était vu accorder un permis de construire par l'ancienne municipalité pour une importante implantation rue de Bitche. C'est réglé nous avons trouvé un accord pour que cette implantation ne se fasse pas. Nous devons arrêter de construire des bâtiments R +4, R +5 et plus... Je suis pour la construction de petits logements. Et surtout nous devons favoriser l'accession sociale, proposer le taux zéro. Sur d'autres territoires, les partenariats sont plus nombreux avec d'autres bailleurs sociaux et des partenaires privés. Nous devons y réflêchir, si une idée est intéressante, ils peuvent parfois répondre plus vite à la demande. » La présidente de l'OPH, Michèle Courmont, et le président de Cap Calaisis, Philippe Blet, ont dénoncé quelques soucis d'insécurité au bas des immeubles. Qu'en est-il ?

« Ce sont quelques bâtiments qui posent problème. Chaffée est certainement le cas le plus urgent à régler. Une équipe doit s'occuper des quelques personnes qui sèment le trouble. Elle doit nous dire quelles sont les mesures que nous devons prendre pour sortir de cette situation. » La vidéo est-elle la solution ?

« La vidéo peut venir en appui mais elle ne réglera pas tout. Cela reste un outil complémentaire aux autres actions. » Michèle Courmont avait placé d'autres secteurs en priorité... « Chaffée est une priorité, les Pilotis du Fort-Nieulay aussi... Si on ne peut pas tout faire en même temps on s'en occupera rapidement. On ne parle pas encore d'Anru 2, mais j'ai longuement dialogué avec le préfet sur le sujet des Pilotis. » Certaines maisons du centre-ville qui accueillaient des cas sociaux sont fermées.

« Au même titre que les logements sociaux ne sont pas prévus pour les cas sociaux, les logements en ville ne sont pas non plus adaptés pour eux... L'ancienne équipe les a propulsés dans le centre-ville. Ils se sont retrouvés dans des lieux, seuls, sans être accompagnés, perturbant toute la vie d'une rue, déstabilisant un quartier, forçant des familles à déménager... Nous avons levé le pied sur ces implantations, sauf au cas par cas. Nous revoyons famille par famille pour trouver les meilleures solutions pour elles. Quelques cas sont douloureux. » Quelles sont les solutions pour ces cas sociaux ?

« Nous construirons des logements pour l'accueil des cas sociaux là où il y aura un accompagnement social... Mais nous ne devons pas non plus faire des ghettos, il faut trouver le juste équilibre, imaginer un système d'accompagnement ».

Des gardiens sont apparus en bas des immeubles mais les locataires réclament des concierges qui habitent l'immeuble... « Concierge ou gardien, je ne vois pas la différence... L'évolution est déjà importante au bas des immeubles, pour la présence et l'entretien.

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