Samedi 19 mars, 13h
Le cessez-le-feu n'était donc bien qu'un moyen de gagner du temps. Les forces de Kadhafi ont eu le temps de se masser autour de Benghazi. Samedi matin, elles étaient entrées dans les faubourgs de la ville rebelle et des tanks des forces pro-Kadhafi étaient entrés dans la ville même en milieu de journée. Les habitants avaient subit plusieurs bombardements par les airs dans la nuit de vendredi à samedi.
Samedi à l'aube, les défenses anti-aériennes des rebelles avaient réussi à abattre un avion de chasse des forces de Kadhafi sous les yeux de journalistes de l'AFP. C'est en tout cas ce qu'avaient cru comprendre les témoins ayant assisté à la scène. Des cris de joie avaient alors accompagné la chute et le crash de l'appareil dans une zone habitée. Mais l'opposition anti-Kadhafi confirmait officiellement, samedi midi, que l'avion abattu était un appareil des insurgés. Ils l'aurait pris pour cible par erreur.
Des milliers de personnes commençaient à quitter Benghazi pour échapper aux combats.
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