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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 17:30

 

 

Au Portugal, deux syndicalistes ont été interpellés en marge d’une manifestation de fonctionnaires devant la résidence du Premier ministre à Lisbonne.

Près de 300 personnes ont protesté contre des baisses de salaires prévues dans le programme d’austérité du gouvernement.

Quelques incidents avec les forces de l’ordre se sont produits à la fin de la manifestation, toutefois la police qu’il y ait eu des affrontements.

Selon un sondage récent, 46% des Portugais disent que leurs conditions de vies ne sont pas meilleures qu’il y a quarante ans sous la dictature.

Un mécontentement qui pourrait se refléter dans les urnes le week-end prochain alors que doivent se dérouler les présidentielles, même si le Chef de l’Etat a un rôle restreint au Portugal.

Le gouvernement a mis en place un plan d’austérité afin de réduire le déficit public de 7,3% du PIB à 4,6%.

 

 

http://fr.euronews.net/2011/01/19/portugal-manifestation-contre-les-mesures-d-austerite-du-gouvernement/

 

 

Le budget d’austérité pour 2011 adopté vendredi par le parlement portugais a pour objectif de diminuer le déficit budgétaire de 7,3% du PIB cette année à 4,6% l’an prochain. Ce budget allie la diminution des dépenses à l’augmentation des recettes : c’est le cas dans le secteur public oú la masse salariale va baisser de 5%. Dans le même temps, la taxe sur la valeur ajoutée passe de 21 à 23%.

Le budget 2011 qui vise une économie de 5 milliards d’euros comprend également le gel des retraites et la suppression ou le plafonnement des prestations sociales. A ces coupes franches dans le secteur de l’aide sociale s’ajoute une diminution prévue des dépenses de l’Etat. Exemple : le parc automobile du gouvernement portugais va être réduit de 20%.

Avec une perspective de croissance de 0,2% en 2011, contre 1,3% en 2010, les recettes fiscales de l’Etat – malgré la hausse de la TVA – vont diminuer légèrement en 2011, passant de 41,6% du PIB en 2010 à 40,8% l’an prochain.

Ce budget 2011 pourrait s’avérer insuffisant pour pour écarter les risques d’un scénario à la grecque ou à l’irlandaise. En effet,la prévision gouvernementale de croissance de 0,2% est jugée très optimiste par de nombreux observateurs. Deuxièmement le Portugal est confronté à un taux de chômage record de 10,9% et si on y ajoute la baisse de l’aide sociale en 2011, la demande intérieure va diminuer également avec les conséquences qu’on imagine pour les résultats des entreprises.

 

Portugal: manifestations contre le plan de rigueur

Les manifestants se mobilisent contre le plan de rigueur du gouvernement? qui prévoit une hausse généralisée des impôts, la baisse des aides sociales, ou encore le gel des embauches des fonctionnaires.

Au Portugal, les manifestants battent le pavé pour s'opposer au plan de rigueur du gouvernement. (AFP)Au Portugal, les manifestants battent le pavé pour s'opposer au plan de rigueur du gouvernement. (AFP)

Des milliers de fonctionnaires et salariés du privé se sont rassemblés à Lisbonne, samedi 29 mai, pour participer à une grande manifestation nationale contre les mesures d'austérité annoncées par le gouvernement pour redresser les finances publiques.

Fonctionnaires et salariés du privé, venus de différentes régions dans des dizaines de cars, se sont rassemblés en début d'après-midi dans plusieurs points de la capitale avant de défiler ensemble sur la principale artère de Lisbonne.

 

Opposés à la cure de rigueur

Les manifestants s'opposent en effet à la cure de rigueur du gouvernement socialiste qui, après avoir annoncé en février un premier programme d'austérité basé essentiellement sur une réduction des dépenses, a présenté en mai de nouvelles mesures dont une hausse généralisée des impôts, la baisse des aides sociales ou encore le gel des embauches des fonctionnaires.

"Nous ne voulons pas que la société portugaise tombe dans l'indifférence et se résigne", a déclaré à l'AFP Manuel Carvalho da Silva, secrétaire général de la CGTP, la principale confédération syndicale, qui a appelé à cette journée d'action.

"Nous voulons que les mesures exceptionnelles, telles que la hausse de la TVA ou des impôts sur les revenus des ménages, soient associées à un calendrier et qu'elles s'inscrivent dans une stratégie à long terme", a-t-il également annoncé.

Les mesures d'austérité doivent permettre d'accélérer l'assainissement des finances publiques face au risque d'une contagion de la crise grecque et à l'explosion des taux d'intérêts de la dette, explique le gouvernement portugais qui s'est engagé à ramener son déficit de 9,4% du PIB en 2009 à 4,6% dès 2011 et sous les 3% préconisés par Bruxelles en 2013.

 

200.000 manifestants attendus

Les professeurs se sont massés devant le ministère de l'Education, portant des pancartes bleues et rouges exigeant "que les responsables de la crise en payent les conséquences!" ou appelant "à geler le gouvernement".

Les organisateurs de la manifestation tablent sur plus de 200.000 participants, espérant battre le record d'affluence de ces dernières années qui remonte au 13 mars 2009 lorsque quelque 200.000 personnes avaient battu le pavé à Lisbonne pour réclamer de meilleures conditions de travail.

L'Union générale des travailleurs (UGT), deuxième confédération syndicale portugaise, historiquement proche du Parti socialiste, s'est démarquée de cette initiative affirmant "privilégier le dialogue" et refuser d'ajouter une "instabilité sociale" aux problèmes économiques du pays.

Jeronimo de Sousa, secrétaire général du Parti communiste (PCP), dont le parti est proche de la CGTP, devait participer à la journée d'action à Lisbonne. La semaine dernière le PCP avait déposé une motion de censure contre la politique de "stagnation économique et de régression sociale" du gouvernement.

 

Grève générale envisagée

Minoritaire au Parlement, le gouvernement socialiste avait échappé à cette sanction grâce à l'abstention du principal parti de droite (PSD), qui a apporté son soutien au programme d'austérité de l'exécutif.

"L'accord entre le gouvernement socialiste et le PSD pour calmer les marchés protège le capital mais pénalise les travailleurs, les retraités et les chômeurs, tous des victimes" de ce plan de rigueur, souligne un tract de la CGTP qui n'exclut pas d'appeler à une grève générale dans les prochains jours.

"Plus la mobilisation sera forte samedi et plus nous serons en mesure d'appeler à une grève", a indiqué Libério Domingues, de la commission exécutive de la CGTP.

 

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