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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 13:01
La municipalité étudie la possibilité de régulariser la situation des cantinières
Les dames de cantine titularisées en juillet ?
mercredi 16.02.2011, 06:00
Selon Jasmine Delplanque et Martine Delys (agents de service en cantine) et Isabelle Lemaire, responsable FO territorial, les cantinières pourraient être régularisées le 1erjuillet.Selon Jasmine Delplanque et Martine Delys (agents de service en cantine) et Isabelle Lemaire, responsable FO territorial, les cantinières pourraient être régularisées le 1erjuillet.

 

Contractuelles depuis des années, les dames de cantine de Calais pourraient voir leur situation régularisée. Elles deviendraient fonctionnaires.




Elles exercent l'un des plus beaux métiers du monde. Chaque jour, elles nourrissent des centaines de jeunes élèves affamés. Depuis une quarantaine d'années, les dames de cantine calaisiennes travaillent cependant en toute irrégularité. Certaines accumulent les contrats précaires depuis vingt ou vingt-cinq ans ! Une solution semble cependant en passe d'être trouvée à ce problème, révélé au grand public il y a un mois lors de l'assemblée générale du syndicat FO.

Hier matin, des représentants syndicaux des cantinières ont rencontré Bernard Lelièvre, conseiller municipal délégué en charge de l'enseignement et de la caisse des écoles - c'est elle qui rémunère ces personnels -, et Patrice Cambraye, conseiller municipal chargé du personnel. « Ce fut une réunion constructive, rapporte Patrice Cambraye. Nous souhaitons régulariser la situation de ces personnels comme nous l'avons fait pour les femmes de ménage. »

 

Les syndicats FO et CGT ont chacun à leur tour soumis une proposition à la municipalité. Ils doivent désormais la formuler par écrit. « Ces deux propositions se rejoignent », reconnaît Patrice Cambraye.



Etudier la faisabilité et le coût des régularisations

FO, qui revendique quelque 35 adhérentes parmi les 51 cantinières titulaires, demande l'intégration au 1er juillet 2011 de toutes les dames de cantine en tant qu'agents techniques 2e classe.

Secrétaire générale de la CGT territorial (à laquelle une dizaine de cantinières seraient adhérentes), Pascale Rast rappelle que son «  souci est de donner un statut aux agents ; nous insistons sur ce point depuis un an, depuis la régularisation des balayeuses ».

Pascal Rast annonce que la CGT « rédigera une proposition de régularisation des agents qui sera bientôt remise à la municipalité  ».

La municipalité étudiera ensuite les possibilités de régularisation des dames de cantine qui deviendraient ainsi fonctionnaires territoriales. «  Nous devons étudier la faisabilité et le coût de l'intégration de ces dames de cantine, souligne Patrice Cambraye. Nous devrons également recueillir leur accord par rapport à ce que nous serons en mesure de leur proposer. » Et Bernard Lelièvre de conclure : « Nous sommes très soucieux de concilier les aspects juridique, financier et humain sur ce sujet. » A.TH.
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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:18
DENTRESSANGLE

 

Des routiers valenciennois ont manifesté à
Transmarck pour alerter leurs collègues calaisiens, hier soir
jeudi 17.02.2011, 05:07
Des routiers valenciennois ont manifesté à Transmarck pour alerter leurs collègues calaisiens, hier soirL'action a été menée par une quinzaine de routiers, CFDT, CGT et FO. PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET

Une quinzaine de routiers valenciennois de la société Dentressangle ont mené une action symbolique, hier soir, vers 22 heures, au centre de frêt européen Transmarck, près de Calais.

 

Il s'agissait pour eux de protester contre les licenciements qui frappent les sites de Thiant, Autun, Lesquin et Saint-Malo, et d'inviter leurs collègues calaisiens à se joindre à leur mouvement. « À Thiant, 23 licenciements sur 49 postes ont été annoncés, s'indignent les Valenciennois.

On nous propose des reclassements, mais à des postes ridicules, et à l'étranger. Il n'y a aucun dialogue avec la direction qui nous explique que nous renvoyons une image dégradée de la société à travers notre mouvement. Mais nous ne faisons que défendre notre travail, en exprimant un ras-le-bol contre l'arrivée massive de conducteurs de pays de l'Est ». Car c'est là le second aspect du problème : « aujourd'hui, on licencie chez nous pour permettre l'arrivée de chauffeurs étrangers ».

Aussi les Valenciennois s'étonnent-ils « du silence de nos collègues calaisiens ». Leur sentiment est résumé dans un tract invitant à « cesser de vivre dans l'ignorance, l'égoïsme » et à être solidaires. « Au rythme actuel, la prochaine agence touchée sera sans doute la vôtre. Réagissez, et pour une fois dans votre vie professionnelle, prenez votre courage à deux mains afin de vous sentir concernés. Rejoignez-nous. Sauvegardons nos emplois, commentent les Valenciennois. Comment peut-on dire que tout va pour le mieux à Calais, alors que tout prouve le contraire

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:12
Blocage chez Dentressangle à Transmarck
jeudi 17.02.2011, 06:00

 

Hier soir, vers 21h30, des salariés ont commencé à bloquer l'accès de la société Dentressangle, basée à Transmarck.


Des voitures d'abord, des pneus déposés sur la chaussée puis des camions empêchaient les poids lourds de la société de sortir du parking. En revanche, les manifestants n'empêchaient pas leurs collègues de rentrer sur le site. Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur ces évènements.




Quatre mineurs interpellés 

Lundi, vers 18 h 45, les policiers interviennent rue Mallet-Stevens à Calais où quatre jeunes, âgés de 15 à 17 ans, sont suspectés d'avoir volontairement mis le feu à une gaine de protection de la tuyauterie des parties communes. Placés en garde à vue, les quatre jeunes nient avoir mis le feu. Tout juste reconnaissent-ils s'être rendus dans la cage d'escalier et avoir tagué le mur avec des marqueurs et des morceaux de bois calcinés. L'OPH a porté plainte. Remis en liberté, ils sont convoqués devant le juge des enfants le 4 avril.



Fausse alerte quai Lamarle 

Hier matin, vers 11 h 30, d'importants secours ont convergé quai Gustave Lamarle, à Calais. Un témoin avait aperçu de l'autre côté du canal une fumée suspecte sortant d'un appartement. Finalement, il ne s'agissait que de vapeurs. Les pompiers ont toutefois inspecté la résidence afin de s'assurer de l'absence de tout danger.



Les audiences reprennent

dans les tribunaux du littoral 


Réunis en assemblée générale hier après-midi, les magistrats boulonnais ont voté pour la reprise des audiences aujourd'hui. Au tribunal de Saint-Omer, il faudra attendre demain pour voir le TGI reprendre une activité normale.
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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 10:29

 

Les nouveaux esclaves de la route 

 

Des conducteurs calaisiens sont inquiets pour l'emploi
Des chauffeurs de l'Est pour Dentressangle
jeudi 10.02.2011, 06:00
Le chauffeur calaisien Cédric Bauduin reste en contact avec les collègues grâce à la page Facebook de l'AFRC, l'association française des routiers en colère.Le chauffeur calaisien Cédric Bauduin reste en contact avec les collègues grâce à la page Facebook de l'AFRC, l'association française des routiers en colère.

 

Des chauffeurs en grève
qui craignent des vagues 
de licenciements économiques : ils affirment que le groupe Norbert-Dentressangle se sépare de chauffeurs pour faire travailler des conducteurs venus des pays de l'Est.


Le comité d'entreprise débattait hier de cette question.


La mobilisation est en train de faire tache d'huile dans les agences de Norbert-Dentressangle. Les mouvements de grève et autres blocages se mettent en place au niveau national et Calais ne devrait pas échapper à ce mouvement. Des chauffeurs calaisiens employés par le bureau de Valenciennes-Thiant du groupe, montent déjà au créneau, inquiets pour leur avenir.



80 licenciements à Calais ?



« Il se trouve tout simplement que le groupe pour lequel nous travaillons se sépare de ses chauffeurs français pour faire conduire à leur place des chauffeurs originaires des pays de l'Est sur l'international », résume Cédric Bauduin, Calaisien et chauffeur pour Norbert-Dentressangle depuis 2007. En toile de fond, l'enjeu serait économique, selon lui. Là où un chauffeur français est payé 2  600 euros par mois, un Polonais ne percevrait comme salaire que 1 300 euros. « Et un Roumain encore moins, c'est-à-dire 900 euros , éructe Cédric Bauduin. Nous, quand nous travaillons le week-end, nous sommes payés. Eux ne le seraient pas. » De fait, le groupe a embauché des chauffeurs polonais via sa filiale dans ce pays. Idem en Roumanie. Et malgré le développement de ces filiales, il n'a pas procédé pour l'instant à des licenciements.

A Valenciennes-Thiant, sur une trentaine de chauffeurs, 23 seraient licenciés. A Calais, les chiffres évoqués par ces grévistes sont plus impressionnants  : environ 120 chauffeurs employés actuellement mais 80 emplois menacés. Il n'y a eu aucune confirmation officielle de ces chiffres.



37 ans d'ancienneté

et 1 300 euros pour partir 


« Lorsque je suis rentré à Norbert-Dentressangle il y a quatre ans - et j'ai dix ans de métier derrière moi, complète Cédric Bauduin, le groupe était une bonne maison avec bonne ambiance et bons salaires. Tout a bien changé... » Avant les fêtes de fin d'année, les chauffeurs ont reçu un courrier de leur direction les informant que l'agence ferme et qu'ils seront rattachés à Arras. Avec des licenciements à la clé. A ce jour, les noms des personnes concernées ne sont pas connus, les lettres de licenciement devraient partir sous quinzaine. La direction évoque une perte d'activité très importante en guise de justification.

« Le motif, c'est le licenciement économique, constate, amer, le chauffeur calaisien. Mais comment prétendre à des pertes de marché alors que les bénéfices pour notre agence sont de près de deux millions d'euros ? » Pour se séparer de ses chauffeurs, le groupe a mis en place un plan social. Très insuffisant selon les chauffeurs. « On nous propose une somme forfaitaire de 1 300 euros en prime de départ. Alors que des collègues ont plus de 30 ans d'ancienneté ! Et on a proposé à certains chauffeurs français de travailler pour la Roumanie avec moins de 900 euros par mois ! » Le volet "reclassement" les laisse tout autant sceptiques : des propositions sont faites pour pourvoir des postes dans le Sud de la France, «  là où les agences licencient aussi avec le même procédé ! » Malgré leur détermination à durcir le mouvement, les chauffeurs sont déjà conscients qu'ils sont engagés dans un combat difficile. « Hormis le courrier, on ne sait rien mais on entend dire beaucoup de choses. Que les chauffeurs de l'Est attendent déjà nos camions. Le problème, pour nous, c'est l'inégalité. D'accord pour que tout le monde travaille mais aux mêmes conditions. » Le CE pourra sans doute apporter des réponses, la réunion pourrait encore se poursuivre ce matin.

Malgré tout, Cédric Bauduin parle toujours de son métier avec la même passion. L'avenir lui apparaît néanmoins très morose. « Et nos enfants, que vont-ils devenir ? » La question reste pour l'instant en suspens.

Laurent GEUMETZ
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