Findus : vers une hausse des prix du poisson surgelé

Findus : vers une hausse des prix du poisson surgelé au 1er janvier 2011

Findus : vers une hausse des prix du poisson surgelé au 1er janvier 2011 RelaxNews

Compte tenu de la raréfaction des ressources en poissons, les prix du poisson surgelé de la marque Findus augmenteront de 15% en moyenne à partir du 1er janvier 2011. Cette hausse concernera le saumon rose du Pacifique, le saumon Atlantique, le Colin d'Alaska et le cabillaud d'Atlantique, a appris Relaxnews vendredi 17 septembre auprès de Matthieu Lambeaux, directeur général de Findus France. Concrètement, pour le poisson pané, une répercussion de moins d'un euro est à prévoir sur le prix au kilo.

"Le marché fait face à une raréfaction des ressources en poissons depuis maintenant dix ans. La pêche mondiale est aujourd'hui estimée à 95 millions de tonnes quand la consommation s'évalue entre 96 et 120 tonnes", explique Matthieu Lambeaux. Et de résumer "il y a de moins en moins de poissons sauvages".

Conséquences : les prix du saumon rose du Pacifique ont augmenté de 57% entre juin 2009 et septembre 2010, ceux du saumon Atlantique de 60% entre octobre 2009 et septembre 2010, ceux du colin d'Alaska de 20% depuis le mois de janvier dernier et ceux du colin lieu de 87% entre octobre 2009 et septembre 2010.

"La mécanique est irrémédiable. Dans le poisson pané, la matière première représente 75% du coût de revient. Pour les poissons natures, comme le filet de cabillaud, l'échelle s'évalue entre 90% et 95%", souligne le professionnel.

Si ces derniers seront les plus touchés par cette hausse des prix, selon Monsieur Lambeaux, les préparations telles que les gratins ou les poissons en sauce seront aussi concernés. Logiquement, tout dépend de la quantité de la matière première. Quant à savoir si la ménagère devra prévoir d'autres hausses de prix au cours de l'année, le Directeur général de Findus France préfère tabler sur une stabilité.

"J'incite les consommateurs à prévoir un maximum d'achats. La problématique que nous avons est une réalité à laquelle nous devons faire face", martèle-t-il. Et de conclure "c'est le prix à payer pour que nous ayons de la ressource demain".