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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 06:35
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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 09:32
Le mea culpa d'Alliot-Marie met fin à l'affaire, dit Baroin

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Le porte-parole du gouvernement français exclut le départ de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie car elle a déclaré qu'elle ne recommencerait pas les actes reprochés lors de vacances en Tunisie.

L'opposition de gauche demande sa démission en raison des largesses accordées fin décembre par un homme d'affaires jugé proche du régime de l'ancien président Zine ben Ali, chassé par des manifestations de rue le 14 janvier.

Sur France info, François Baroin, porte-parole du gouvernement, n'a pas défendu cette pratique mais a pris acte des explications de sa collègue sur France 2, mercredi soir.

"Michèle Alliot-Marie s'est expliquée, elle a même fait son mea culpa, elle a dit qu'elle ne le referait pas. Je crois honnêtement que c'est un ultra-épiphénomène au regard de la situation au Moyen-Orient qui nous préoccupe beaucoup plus", a-t-il dit.

"C'est un sujet qui est déjà derrière nous. Ça montre qu'elle n'est pas droit dans ses bottes, elle a fait un mea culpa, et voila, l'affaire est close", a-t-il ajouté.

Michèle Alliot-Marie a passé ses vacances de fin d'année 2010 en Tunisie avec ses parents et son compagnon Patrick Ollier, autre membre du gouvernement, alors que les manifestations violemment réprimées avaient déjà commencé depuis le 17 décembre.

Le patron tunisien qui lui a prêté son avion pour un déplacement intérieur, Aziz Miled, avait exprimé son soutien au régime de Ben Ali. Michèle Alliot-Marie reconnaît ne pas avoir payé l'avion mais assure l'avoir fait pour son séjour, sans avoir cependant produit les factures et le prix.

La ministre présente Aziz Miled comme une "victime" du régime ben Ali, mais il est apparu qu'il a cosigné l'an passé une tribune appelant le président à se présenter à l'élection de 2014 et qu'il figure sur la liste des personnes dont la Suisse a gelé les avoirs après la fuite du président.

Le 11 janvier, de retour à Paris, Michèle Alliot-Marie a proposé à l'Assemblée nationale l'aide de la France au régime Ben Ali pour réprimer les manifestations. Le 12, des autorisations de livraison de grenades lacrymogènes ont été signées par son ministère et celui de François Baroin.

"Ce n'est pas du matériel de guerre, c'est du matériel de maintien de l'ordre. Le processus était normal, il n'y a rien de choquant à cela", a dit François Baroin.

Sur LCI, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a jugé la diplomatie française affaiblie.

"L'addition d'une cécité vis-à-vis de ce qu'était le régime tunisien, d'une certaine complaisance plus une incompréhension de la politique moderne, ça donne ce résultat qui affaiblit énormément la diplomatie française.

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 19:21
Mardi 1 février 2011 2 01 /02 /Fév /2011 14:55

Il y a des pourris qui n’ont peur de rien.

Décomplexés grâce à leur mentor, Nicolas Sarkozy, ils osent tout sans craindre le ridicule.

 

L’équipe de France de hand-ball a gagné le championnat du monde avec la manière en plus.

Le pays vient de leur rendre hommage. On loue leur talent et leur ouverture d’esprit.

C’est vrai, ces gens ont sacrifié une partie de leur vie pour être de grands handballeurs et sans gagner beaucoup d’argent.

Donc, jouer en équipe de France, pour eux, ce n’est pas courir après un pactole à plusieurs zéros.

 

Je reviens aux pourris dont je parlais au début.

Les pourris ce sont ceux qui, tels des kapo d’un camp de concentration, tels des miliciens de Ben Ali, ont surveillé si les handballeurs français chantaient La Marseillaise juste avant les matchs.

 

Imaginez-les, ces connards, en train de remplir une petite fiche sur chacun des joueurs pour vérifier à chaque match si leur cœur de joueur est suffisamment patriotique pour figurer en équipe de France.

 

Imaginez-les, ces abrutis, en train de se téléphoner, de se tweeter entre eux pour s’assurer que La Marseillaise fut vraiment chantée par tel ou tel et non vaguement murmurée.

 

C’est ce qui est arrivé, je vous l’assure. Un responsable UMP l’a fait et l’a fait savoir. Et vous savez ce qui a retenu son attention ?

 

D’après lui, les cinq noirs de l’équipe de France n’ont pas chanté La Marseillaise.

 

 

 

Il l’a tweeté à ses amis, enfin à tout le monde et l’information a été reprise par des sites fachos.

 

"C’est moi ou les seuls joueurs français qui n’ont pas chanté La Marseillaise sont les blacks de l’équipe? "

 

Ce type nous montre ce qu’est le racisme car si ça n’en était pas, il aurait remarqué que d’autres joueurs et l’entraîneur, Claude Onesta lui-même, ne l’avaient pas chantée non plus et l’aurait signalé dans son tweet. De plus, rien n’empêche qui que ce soit de ne pas chanter La Marseillaise ou de la chanter dans sa tête !

 

Il faut donc dénoncer ce genre de personnage et écrire leur nom en très grand afin qu’ils assument leur racisme.

 

Geoffroy Baudot, président de UMP Campus Pro.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 20:52
Tunisie: Le gouvernement français avait bien donné son accord pour livrer des grenades lacrymogènes
Le Premier ministre, François Fillon, devant l'Assemblée nationale, le 11 janvier 2011

Le Premier ministre, François Fillon, devant l'Assemblée nationale, le 11 janvier 2011 C.PLATIAU / REUTERS

POLEMIQUE - François Fillon le reconnaît dans une lettre envoyée à Jean-Marc Ayrault...

Retour en arrière. Le gouvernement français avait bien donné son accord, le 12 janvier dernier, pour des livraisons de grenades lacrymogènes à la Tunisie, alors en pleine révolte, a finalement reconnu François Fillon. Le Premier ministre avait pourtant démenti l’information la semaine dernière devant l’Assemblée nationale,parlant «d’accusations sans fondement».

C’est dans un courrier envoyé au président du groupe socialiste à l'Assemblée,Jean-Marc Ayrault, que François Fillon rapporte les faits et précise que ces matériels n'ont finalement pas été livrés.  Le 14 janvier, quelques heures avant que le président Zine ben Ali quitte la Tunisie, les douaniers de l'aéroport de Roissyont retenu les colis et interrogé leur hiérarchie, explique le chef du gouvernement.

Les autorisations suspendues définitivement 6 jours plus tard

«L'administration des douanes a interrogé le ministère des Affaires étrangères afin d'établir si, compte tenu du pays de destination, l'avis sans objection formulé par ce ministère devait ou non être considéré comme maintenu», explique François Fillon dans sa lettre, envoyée en réponse à une sollicitation de l'opposition. Ce n'est que le 18 janvier, quatre jours après le départ de Zine ben Ali, que la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a définitivement suspendu les autorisations officielles de livraison de grenades à la Tunisie.

Le 11 janvier à l'Assemblée nationale, à la veille d'autoriser cette livraison de grenades, Michèle Alliot-Marie avait proposé l'aide de la France au régime ben Alipour la maîtrise des manifestations qui avaient déjà fait de nombreux morts depuis décembre. Ces propos ont suscité une vive polémique par la suite et Michèle Alliot-Marie a assuré que la coopération policière avec Tunis avait été toujours été exclusivement «institutionnelle».

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 10:58
Le nom de Sarkozy cité dans un dossier de détournement de fonds

Une lettre signée par Nicolas Sarkozy a fait son apparition au cœur de l’affaire Hamon, un dossier judiciaire portant sur des détournements de fonds publics. En s’appuyant sur ce courrier, Me Philippe Gumery, le conseil du collectionneur d’art Jean Hamon, réclame que la juge d’instruction Nathalie Andreassian enquête sur les flux financiers autorisés par M. Sarkozy, quand il était président du conseil général des Hauts-de-Seine. André Santini, le secrétaire d’Etat à la fonction publique, est mis en examen dans cette affaire. Selon Me Gumery, les faits délictueux reprochés à M. Santini pourraient concerner également M. Sarkozy.

La cour d’appel de Versailles doit se prononcer, vendredi 28 mars, sur un complément d’information réclamé par Me Gumery. Ce dernier a produit à l’audience, le 14 mars, une lettre signée par le chef de l’Etat, le 13 octobre 2004, à l’époque où il présidait le conseil général des Hauts-de-Seine. Ce courrier, selon Me Gumery, atteste de sa connaissance du dossier Hamon. L’avocat souhaite aussi l’audition de la garde des sceaux, Rachida Dati, qui fut directrice générale adjointe des services du conseil général des Hauts-de-Seine.

Les faits remontent à décembre 2000. Le syndicat mixte de l’île Saint-Germain (SMISG) est créé, entre le conseil général des Hauts-de-Seine et la ville d’Issy-les-Moulineaux, pour recevoir du collectionneur Jean Hamon une donation de 192 œuvres d’art, estimée à 7,58 millions d’euros. Le projet finira par échouer, non sans que des flux financiers suspects aient été identifiés entre diverses sociétés, mais aussi entre le SMISG et le syndicat d’économie mixte des Hauts-de-Seine (SEM 92), piloté par le conseil général. L’enquête du juge Andreassian aboutit à la mise en examen de nombreuses personnalités, dont Jean Hamon, Charles Pasqua – poursuivi pour « détournements de fonds publics » –, et André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, suspecté de « détournements de fonds publics », mais aussi de « prise illégale d’intérêts ».

Les infractions présumées auraient été commises entre 2001 et 2003. Or un rapport de la chambre régionale des comptes a été versé au dossier d’instruction, portant sur la gestion du SMISG. Ce document précise ainsi qu’au 31 décembre 2005 – et ce alors que, initialement, la saisine du juge ne dépassait pas 2003 –, la SEM 92 avait perçu du SMISG la somme de 3 833 000 euros, au titre d’une rémunération sur des travaux de construction qui n’ont jamais eu lieu.

Dès lors, une question se pose : le juge doit-il enquêter sur des faits postérieurs à 2003 et donc s’intéresser aux mouvements financiers autorisés par Nicolas Sarkozy, en tant que président du conseil général, mais aussi du SMISG ? Pour le parquet général de Versailles, dans un réquisitoire daté de décembre 2007, « la saisine du juge d’instruction s’étend au-delà de la période allant de 2001 à 2003 ». Le juge Andreassian répond, le 25 janvier, en estimant que le réquisitoire « n’engage que son auteur, pour autant qu’il ne soit pas sorti de son contexte ».

L’argument invoqué par Me Gumery est simple : soit le rapport de la chambre régionale des comptes est hors saisine, et donc il faut l’annuler, soit le juge est autorisé à enquêter sur des faits postérieurs à 2003, et rien n’interdit donc à la justice de se pencher sur les flux financiers autorisés par M. Sarkozy. « On considère que les paiements effectués de 2001 à 2003 seraient délictuels, s’indigne Me Gumery dans son mémoire, alors que ceux effectués en 2004, 2005, 2006, 2007 par M. Nicolas Sarkozy, successeur de Charles Pasqua dans les fonctions de président du SMISG, ne le seraient pas ! » Selon l’avocat, plus de 274 000 euros auraient été versés en sus, sans justification. M. Sarkozy demeure protégé par l’immunité liée à son statut présidentiel.

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 10:34
L’Élysée sous la tutelle des lobbies ?
Lors d’une enquête sur Les lobbies au coeur de la République, l’émission Lundi Investigation (Canal+), s’était intéressée à un cabinet de lobbying particulièrement performant : Domaines Publics.

Implanté dans l’industrie du jeu, la sécurité, le tabac, ou encore les vins et spiritueux, Domaines Publics est en fait un nom commercial qui regroupe deux sociétés de lobbying. L’une d’elle, Pic Conseil, est particulièrement florissante : en un an, son chiffre d’affaire  a en effet progressé de plus de 50%.

Parmi les actionnaires de cette très prometteuse Pic Conseil, on trouve deux personnes qui ont un point commun : celui de travailler au ministère de l’intérieur du désormais célèbre Nicolas Sarkozy.

Frédéric Lefebvre est alors conseiller chargé des relations entre le ministre et le parlement. Il est aussi directeur de cabinet pour la présidence de l’Ump.

Stéphan Denoyes, ancien assistant parlementaire de Christian Estrosi, a beau n’avoir « aucune fonction au ministère », il y a néanmoins une secrétaire à disposition.

Est-ce normal que de puissants acteurs du lobbying dans les domaines de l’alcool, du jeux, du tabac et de la sécurité, travaillent dans un ministère qui traite justement ces dossiers ? La réponse de Nicolas Sarkozy : « franchement, ça n’est pas mon problème».

 

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3/5


Les lobbies à l'Elysée 3/5
Les menteurs menteurs
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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 10:10
La question qui a bouleversé Sarkozy sur Abdelaziz Bouteflika

 

 

 

 Silence radio

 

 Oui mais c'est pas toi


 

 
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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 11:47
Sarkozy et les musulmans

L’histoire se raconte dans les chancelleries européennes.

Nicolas Sarkozy, recevant le Premier ministre20071113_strasbourg_14 irlandais, Bertie Ahern, le 21 septembre, puis suédois, Fredrik Reinfeldt, le 3 octobre, se serait livré à une véritable diatribe anti-musulmane devant ses invités. Selon mes sources, le chef de l’Etat (photo: Thierry Monasse) s’est lancé dans un monologue confus d’une vingtaine de minutes, « dans un langage très dur, très familier, choquant pour tout dire», contre le « trop grand nombre de musulmans présents en Europe » et leurs difficultés d’intégration. Il a aussi décrit de façon apocalyptique le « choc de civilisation » qui oppose les musulmans à l’occident. Le tout, manifestement, pour justifier son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’Union. Mais ses interlocuteurs, qui n’en sont toujours pas revenus, ne sont même pas sûrs de l’avoir bien compris, tant le discours était décousu et surtout hors de propos avec l'objet de ces rencontres, la préparation du Sommet de Lisbonne des 18 et 19 octobre. Ils en ont, en tout cas, retiré la désagréable sensation que Sarkozy, non seulement avait un sérieux problème avec les musulmans, mais avait du mal à maîtriser ses nerfs.

 

Cette idée du "choc des civilisations" a déjà été développée, de façon plus policée, par le chef de l'Etat, dans une indifférence assez étonnante, le 27 août dernier, dans son discours aux ambassadeurs. Il avait alors expliqué que le "premier défi, sans doute l'un des plus importants" auquel doit faire face la France est : "comment prévenir une confrontation entre l'Islam et l'Occident? Ce n'est pas la peine d'employer la langue de bois : cette confrontation est voulue par les groupes extrémistes tels qu'Al Qaeda qui rêvent d'instaurer, de l'Indonésie au Nigéria, un khalifat rejetant toute ouverture, toute modernité, toute idée même de diversité. Si ces forces devaient atteindre leur sinistre objectif, nul doute que le XXIe siècle serait pire encore que le précédent, pourtant marqué par un affrontement sans merci entre les idéologies". Pour Sarkozy, "nous aurions tort de sous estimer la possibilité" "d'une confrontation, entre l'Islam et l'Occident":  "l'affaire des caricatures en a été un signe avant-coureur". Dès lors, la surprise de Bertie Ahern et de Fredrik Reinfeldt s'explique: ils n'avaient sans doute pas lu ces quelques lignes.

 

Islamophobie : Le programme politique de l'UMP pour les presidentielles de 2012

 

Des gouvernements ADMETTENT réaliser des opérations terroristes

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 09:08

Les magouilles de la Légion d'honneur. Les conditions d'attribution de la Légion d'honneur ont été pointées du doigt pendant l'affaire Woerth-Bettencourt avec le cas Patrice de Maistre, et ont fait l'objet d'un reportage d' Envoyé Spécial.

legion d honneur sarkozyPatrice de Maistre était le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt et s'était vu attribuer la Légion d'honneur.

Nombreux sont les chevaliers de la légion d'honneur qui se sont vus attribuer la plus haute décoration pour d'obscures raisons.

100 000 français ont reçu la Légion d'honneur. Sur quels critères ont-ils reçu la Légion d'honneur et la méritaient ils ?

Selon le Code de l'Ordre de la Légion d'honneur, il faut avoir une activité professionnelle d'au moins 20 ans pour recevoir la Légion d'honneur.

Pourtant Tony Parker, triple champion NBA, a reçu la Légion d'honneur en 2007 et est loin d'avoir 20 ans d'activité à son service.

Selon le Code de l'Ordre de la Légion d'honneur, il faut une réputation sans tâche ( ne pas avoir été impliqué dans des affaires judiciaires) pour recevoir la Légion d'honneur.

Pourtant, les chevaliers de la Légion d'honneur ayant été épinglés par la justice ne manquent pas:

- Isabelle Balkany, grande amie de Sarkozy, condamnée pour prise illégale d'intérêts

- Patrice de Maistre fortement impliqué dans l'affaire Woerth-Bettencourt

- Guy Wildenstein, donateur de l'UMP est au centre d'une affaire de fraude présumée.

Envoyé Spécial a diffusé un reportage sur l'attribution de la Légion d'honneur en insistant sur les divergences dans l'application du Code de l'Ordre de la Légion d'honneur. Certains chevaliers impliqués dans des affaires de justice ne se sont jamais fait retirer leur Légion d'honneur alors que d'autres n'ont pas attendu bien longtemps...

Claude Gubler, ancien médecin personnel de François Mitterrand, radié de l'ordre après une condamnation à 4 mois de prison avec sursis pour violation du secret médical dans son livre "Le Grand Secret".

Charles Pasqua, lui, n'a pas subi le même traitement. Pourtant condamné à un an de prison avec sursis pour 3 affaires de malversations présumées, intervenues lorsqu'il occupait la Place Beauvau, entre 1993 et 1995, Charles Pasqua n'a jamais été inquiété.

L'ancien ministre Michel Roussin, également impliqué dans plusieurs affaires, a seulement hérité d'un blâme.

Maurice Papon, s'est quant à lui fait retirer sa Légion d'honneur après avoir été condamné en 1998 pour crime contre l'humanité.

Certains bénéficient de traitements de faveur, notamment tous les proches de Sarkozy : Martin Bouygues, Mireille Mathieu, Johnny Hallyday, Bernard Arnault, Jacques Séguela, Jean Reno, Jacques Servier, Arnaud Lagardère, Christian Estrosi...

De plus en plus de journalistes se voient décerner la Légion d'honneur, posant ainsi la question de leur indépendance.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 09:02

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La France n'en a pas fini avec le chômage. Loin s'en faut. Le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, ceux qui n'exercent pas d'actitivé réduite, a nettement augmenté en décembre 2010 (+ 1 %, soit 27 100 chômeurs de plus) et sur an (+3 %, soit 80 100 sans emploi supplémentaires), a indiqué, mercredi 26 janvier, la Dares, le service statistique du ministère du travail.

 

 

Certes, on est loin des niveaux atteints en 2009, l'année de la récession, marquée par une poussée du chômage dans cette catégorie de l'ordre du demi-million de personnes. Les résultats de 2010 n'en restent pas moins mauvais. D'autant que si l'on ajoute aux sans-emploi de la catégorie A ceux qui ont exercé une activité réduite de moins de 78 heures (catégorie B) et de plus de 78 heures (catégorie C), le nombre des demandeurs d'emploi a augmenté de 202 500 en France métropolitaine (+ 5,3%), à 4 051 700, et de 222 300, départements d'outre-mer (Dom) compris, à 4,3 millions.

Dans ces trois catégories, qui permettent de tenir compte du chômage total et du sous-emploi, le nombre d'hommes inscrits à Pôle emploi a augmenté trois fois moins vite que celui des femmes. Cette moindre progression est probablement à mettre en rapport avec le ralentissement des destructions d'emplois dans l'industrie.

LE CHÔMAGE DE LONGUE DURÉE S'EST ACCRU DE PRÈS DE 20 %

Si le taux de chômage des jeunes est quasiment trois fois plus fort que celui des adultes, c'est parmi les moins de 25 ans que le nombre de demandeurs d'emploi a reculé, alors que plus d'adultes (25-49 ans) et plus de seniors (50 ans et plus) sont au chômage.

Sur fond de reprise faible, le chômage de longue durée s'est accru de près de 20 %. Il touche plus d'un million et demi de personnes. Le nombre des demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de deux ans et moins de trois a augmenté de 38,5 % sur un an et celui des chômeurs de longue durée inscrits depuis trois ans et plus s'est accru de 18,1 %.

Au total, le chômage de très longue durée, particulièrement difficile à faire reculer, frappait, fin décembre, 682 900 personnes. La plupart doivent être prises en charge par le régime de solidarité, financé par l'Etat, qui leur verse l'allocation spécifique de solidarité (460 euros par mois) ou percevoir le RSA.
 

"2011, UNE ANNÉE DE BAISSE SENSIBLE DU CHÔMAGE"

Dans un communiqué, publié mercredi en fin de journée, le ministre du travail, Xavier Bertrand, fait savoir qu'il va mobiliser tous les acteurs de l'emploi, notamment sur le plan régional, pour faire en sorte que "2011 soit une année de baisse sensible du chômage". Il assure, sans plus de précisions, que des mesures seront prises en faveur des publics les plus fragiles.

Toutefois, les restrictions budgétaires augurent mal de ce que pourra faire M. Bertrand. Le budget de la mission emploi n'a pas échappé à la rigueur et le gouvernement ne cache pas son intention de faire financer par l'assurance-chômage le dispositif unique pour les licenciés économiques, qui devrait résulter de la fusion de la convention de reclassemement personnalisée et du contrat de transition professionnelle, ainsi que l'allocation pour les demandeurs d'emploi en formation.

Le traitement social du chômage a fait les frais de la rigueur. Quant à une véritable politique de l'emploi, elle supposerait pour être efficace un véritable rebond de la croissance, et sûrement pas cette croissance molle que prédisent la plupart des économistes pour les prochaines années.

 

 

 

 

 

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