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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 08:54
Juste après l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak place Tahrir.

Juste après l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak place Tahrir. | REUTERS

Après 18 jours de manifestations, Hosni Moubarak le président de l'Egypte depuis 30 ans a remis le pouvoir à l'armée, vient d'indiquer le vice président Omar Souleiman. L'annonce a provoqué une explosion de joie sur la place Tahrir.

"Le président Moubarak a décidé de démissionner", a déclaré le vice président sur la télévision d'Etat.


(Source : i>télé; images : Fred-Lille)

Et c'est une foule en liesse a accueilli la nouvelle de la démission d'Hosni Moubarak. Regardez et écoutez la clameur des Egyptiens place Tahrir au Caire.


(Source : i>télé; images : Fred-Lille)


"C'est le plus beau jour de ma vie. Le pays a été libéré après des années de répression. J'espère une belle transition du pouvoir", a déclaré l'opposant Mohamed ElBaradei.


chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a salué la démission du président égyptien. "Il a écouté la voix du peuple égyptien" et ouvre ainsi la voie à des réformes plus rapides et plus profondes", a-t-elle déclarée. 

Barack Obama doit faire une déclaration à la télévision à 19h30 (heure de Paris),indique LeMonde.fr.



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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 08:52

L'appel de Jean-François Copé à investir le Net pour défendre en masse le Président a été très peu suivi. Le but était "d'impulser une dynamique", explique au Post Benjamin Lancar.


|

L'UMP a-t-elle réussi à défendre Nicolas Sarkozy sur le Web ? L'appel du patron du parti a-t-il été entendu ? 

Avant l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, sur TF1, jeudi soir, Jean-François Copé avait envoyé un mail aux sympathisants de l'UMP pour les inciter à défendre en masse le Président sur les sites d'actualité et les réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook. Objectif : contrecarrer la domination de la gauche sur Internet. Il s'agit de "dénoncer les mensonges de la gauchosphère sur Internet", expliquait au Post, le président des Jeunes UMP, Benjamin Lancar, avant l'émission. Une opération appelée "l'iRiposte".

De son côté, le PS s'était également mobilisé pour cette bataille du Web. Un suivi en direct de l'émission était proposé sur le site du parti, où on pouvait retrouver des contre-arguments aux propositions de Nicolas Sarkozy.

Verdict ? L'appel de Jean-François Copé a été très peu suivi. 
C'est ce qu'a constaté Paul Guyot, président de Semiocast, spécialiste de l'analyse de veille sur Facebook et Twitter. "A 22 h 45, plus de 21000 messages avaient été envoyés sur ces deux sites, mais seulement 1% était à connotation positive pour Nicolas Sarkozy. C'est un échec pour la droitosphère qui n'a pas su mobiliser sur le Web", a-t-il expliqué au Parisien.

Benjamin Lancar, à Paris, le 21 octobre 2009. Lancar : "Notre but, c'est d'être prêt en 2012"
"1 %, c'est déjà deux fois plus environ que lors de la dernière intervention présidentielle. Hier soir, l'appel de Jean-François Copé a été bien reçu. Il y a quand même eu plus de mobilisation de l'UMP que d'habitude. Il y a eu vrai effort de la part de nos militants dans toute la France", souligne Benjamin Lancar, contacté vendredi, par Le Post. 

Mais il en convient, la tache n'est pas aisée pour le parti présidentiel sur le Web : "Internet est plus un outil de protestation que de construction donc on y retrouve plus de messages contre que le Président que pour lui."

Pour le président des Jeunes de l'UMP, qui a lui-même envoyé beaucoup de messages sur Twitter pour défendre Nicolas Sarkozy hier soir, l'objectif de la soirée était "d'impulser une dynamique". "Notre but, c'est d'être prêt en 2012 et pas forcément dès maintenant", explique-t-il. 

Ce ne serait donc que le début de l'opération "reconquête du Web" par l'UMP avant la présidentielle. "Plus l'élection approchera et plus nous serons présents. Nous allons multiplier ces opérations dans les mois qui viennent, en continuant à aller sur les sites d'actu et sur les réseaux sociaux pour poster des messages favorables au Président", assure-t-il. 

Au total, Rue 89 a recensé de son côté 24.000 messages postés sur Twitter et Facebook durant l'émission. Le site s'est d'ailleurs servi d'un outil, qui a mesuré les mots les plus tapés sur les réseaux sociaux durant l'intervention présidentielle. Les termes "dérision" et "critiques de Sarkozy" arrivent en tête. Tout un symbole. Rue 89 fournit deux autres chiffres : dans les cinq dernières minutes, 40% des messages ont indiqué un rejet de Nicolas Sarkozy et pendant toute l'émission, 11% des messages ont tourné en dérision son intervention.

Même le député UMP, Lionel Tardy, constatait en début d'émission, surTwitter : "À priori, il n'y pas beaucoup de monde qui twitte a droite..."
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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 08:29
Des centaines d'oiseaux morts découverts dans le lac Charles

 

 

http://www.kplctv.com/global/video/flash/popupplayer.asp?ClipID1=5556427&h1=Hundreds%20of%20dead%20birds%20discovered%20in%20Lake%20Charles&vt1=v&at1=News&d1=117567&LaunchPageAdTag=News&activePane=info&rnd=6427410

Lake Charles, LA (KPLC-TV) - Le ministère de la Louisiane de la faune et de la pêche est à essayer de comprendre ce qui a causé la mort de centaines d'oiseaux dans le sud de Lake Charles.

Les oiseaux ont été découverts jeudi matin.

Plus de 100 oiseaux ont été dispersés à travers la rue Lake entre Gauthier et Tank Farm Road; une centaine ont été trouvés sur Lincoln Road, à environ un mile.

Kori Legleu, un biologiste de la faune et de la Pêche, a identifié les oiseaux comme des Hirondelles bicolores, une espèce d'oiseau qui se déplace en troupeaux serrés.

Legleu dit les oiseaux, qui sont communes au sud-ouest de la Louisiane, étaient susceptibles de vol erratique lorsque certains d'entre eux ont été heurtés par les véhicules.

"Il pourrait y avoir beaucoup de choses», a déclaré Legleu. "Il existe une multitude de raisons pour lesquelles nous avons des oiseaux meurent-offs et il arrive presque chaque année. La plupart du temps, les gens n'ont pas entendu parler. Ce n'est pas quelque chose que je pense que le public devrait se préoccuper plus."

Les fonctionnaires sont en attente des résultats d'une autopsie, une autopsie d'oiseaux, de savoir avec certitude.

Les résultats préliminaires devraient être, dans une semaine environ.

Les résultats définitifs sont attendus dans quelques semaines.

 VIDEO

http://www.kplctv.com/global/video/flash/popupplayer.asp?ClipID1=5556427&h1=Hundreds%20of%20dead%20birds%20discovered%20in%20Lake%20Charles&vt1=v&at1=News&d1=117567&LaunchPageAdTag=News&activePane=info&rnd=6427410

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:27

webCa y est ! L'équipe du MSDC est en place en vue des élections cantonales des 20 et 27 mars prochain.

Lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée ce 9 février, nous avons eu l'occasion de présenter les candidats titulaires et remplaçants dans les trois cantons concernés.

  • Canton Calais Nord-Ouest : Marcel PIDOU etKatherine DANEL

  • Canton Calais Centre : Laurent LENOIR et Malika BOUAZZI

  • Canton Calais  Sud-Est : Philippe BLET et Cathy VENDEL

Nous avons rappelé les objectifs du MSDC dans un contexte politique troublé. Nous nous revendiquons de Gauche, de cette Gauche du réel, du socialisme du quotidien et de cette social-démocratie de combat. Le MSDC a la volonté de remettre les habitants du Calaisis au cœur des politiques publiques du Conseil Général. Le Conseil Général du Pas-de-Calais fait du très bon travail. Sauf que dans le Calaisis, 3 cantons sur 4 ont été oublié car ils n'ont pas été défendu par les sortants.

A titre personnel, je ne peux que me féliciter de la qualité de cette équipe qui va se présenter aux suffrages des habitants du Calaisis. Je suis fier d'être à leur coté. Humain, accessible, énergique, tenace et surtout, surtout, aimant leur calaisis.


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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 12:29

Eric Illsley, 55 ans, a admis à la barre s'être fait rembourser de manière indue plus de 16 800 euros de frais.

Eric Illsley, 55 ans, a admis à la barre s'être fait rembourser de manière indue plus de 16 800 euros de frais.AFP/ADRIAN DENNIS

 

 

Un ancien député britannique a été condamné à un an de prison et un second reconnu coupable, jeudi à Londres, pour avoir falsifié leurs notes de frais, dans le cadre d'un vaste scandale qui avait éclaté en 2009. Eric Illsley, du parti d'opposition travailliste, a écopé de douze mois de prison après avoir plaidé coupable d'avoir empoché, à tort, 16 600 euros de notes de frais. Il avait démissionné de ses fonctions de parlementaire.

 

Un autre ancien député travailliste, Jim Devine, a lui été reconnu coupable d'avoir présenté des fausses notes de frais d'un montant de 9 900 euros. La justice se prononcera ultérieurement sur sa condamnation. Au total, ce sont désormais quatre députés qui ont été reconnus coupables dans cette affaire, dont deux ont été condamnés à des peines de prison.

LA RÉPUTATION DES POLITIQUES "TERNIE"

En annonçant la décision du tribunal à Londres, le juge Justice Saunders a estimé que cette affaire de fausses notes de frais avait "terni la réputation des politiques et du Parlement". Il est "vital", a-t-il ajouté, "que la population ait confiance dans nos législateurs et leur utilisation des fonds publics".

En 2009, un audit indépendant avait révélé que plus de la moitié des députés de la précédente législature avaient commis des irrégularités dans leurs défraiements, et devaient rembourser plus d'un million d'euros au total. A la suite de ce scandale, un nouveau régime plus strict a été instauré.

 

 

Scandale des notes de frais 

Le premier parlementaire britannique en exercice jugé dans le cadre du scandale des notes de frais en Grande-Bretagne a annoncé sa démission mercredi, au lendemain de sa comparution devant un tribunal. Eric Illsley, 55 ans, qui avait admis à la barre s'être fait rembourser de manière indue plus de 14 000 livres de frais (16 800 euros), a décidé de quitter ses fonctions avant le verdict du tribunal attendu le mois prochain

 

"Je voudrais m'excuser auprès de mes administrés, de ma famille et de mes amis(...) pour le chagrin et l'embarras que leur ont causé mes agissements, que je regrette très, très profondément", a-t-il expliqué dans un communiqué. "J'ai commencé à réduire mes activités parlementaires et je démissionnerai avant ma prochaine comparution devant la cour", a-t-il ajouté. Réélu en mai député travailliste à Barnsley (nord de l'Angleterre), il avait été suspendu par le Labour et siégeait depuis comme député indépendant. Il est le premier député en exercice à être jugé dans le cadre du scandale qui avait éclaboussé les élus britanniques il y a deux ans.

LA MOITIÉ DES DÉPUTÉS DE L'ÉPOQUE TOUCHÉS

Mardi, le premier ministre, David Cameron, avait estimé que le maintien de M. Illsley dans ses fonctions était "impensable". Il aurait été de toute façon obligé d'abandonner son siège s'il avait été condamné à plus de douze mois de prison. Le député s'était fait indument remboursemer de 2005 à 2008 des impôts locaux, des dépenses de téléphone, d'assurance et des travaux pour son second domicile londonien.

En 2009, un audit indépendant avait révélé que plus de la moitié des députés de la précédente législature avaient commis des irrégularités dans leurs défraiements et devaient rembourser plus d'un million d'euros au total. A la suite de ce scandale, un nouveau régime plus strict a été instauré.

Vendredi, un ancien député travailliste, David Chaytor, 61 ans, avait été incarcéré dans le cadre de ce scandale, après avoir été condamné à un an et demi de prison pour falsification comptable. Il avait reconnu avoir fourni de fausses factures d'un montant de 22 650 livres (27 000 euros) pour se les faire rembourser sur sa note de frais parlementaire.

 

David Laws, le 18 mai à Londres.

 

Moins d'un mois après sa nomination, le secrétaire au Trésor britannique, David Laws, a démissionné de ses fonctions, samedi 29 mai dans la soirée, en raison de son implication dans le scandale des notes de frais des députés. Il sera remplacé par Danny Alexander, issu comme lui du Parti libéral-démocrate. "Je ne sais pas comment je pourrais continuer mon travail crucial sur le budget et le contrôle des dépenses alors que je suis confronté aux conséquences privées et publiques des récentes révélations", a déclaré M. Laws, qui fait figure de numéro deux au ministère des finances



 



Le Daily Telegraph avait révélé vendredi que M. Laws, un ancien banquier devenu millionnaire, avait indûment perçu plus de 40 000 livres (47 000 euros) en notes de frais. Le ministre avait dû présenter ses excuses le soir même, avant de finalement démissionner. M. Laws a perçu en tant que député ces indemnités réclamées pour des chambres louées dans des maisons appartenant à son compagnon, en contradiction avec une loi qui interdit depuis 2006 aux parlementaires "de louer un logement auprès d'un conjoint".

RÉVÉLATIONS EMBARASSANTES POUR DAVID CAMERON

Le secrétaire au Trésor s'est justifié en disant n'avoir cherché qu'à préserver le secret sur sa sexualité et sa relation avec James Lundie, un secret qui aurait été brisé s'il avait réclamé les indemnités auxquelles un parlementaire en couple a droit. Il a de plus assuré qu'il ne pensait pas violer la loi car James Lundie et lui ne vivaient pas comme deux conjoints. "J'ai entamé une relation avec James Lundie vers 2001. Notre relation a été ignorée de nos deux familles et de nos amis pendant tout ce temps", a expliqué dans un communiqué M. Laws, l'un des cinq ministres libéraux-démocrates du gouvernement.

Ces révélations et cette démission sont embarrassantes pour le chef du nouveau gouvernement de coalition, le conservateur David Cameron, qui a promis d'assainir la politique, après le vaste scandale de l'été dernier sur les notes de frais indûment réclamées par des parlementaires.

L'affaire avait ébranlé la chambre des Communes et la chambre des Lords en 2009. Un audit indépendant avait révélé que plus de la moitié des députés britanniques de la précédente législature – 390 sur 646 – avaient commis des irrégularités dans leurs notes de frais et devraient rembourser plus d'un million d'euros au total. Certains élus n'avaient pas hésité à demander le remboursement de boîtes d'allumettes, de nourriture pour chien, de téléviseurs à écran plat... Plusieurs d'entre eux avaient été défrayés pour des prêts immobiliers inexistants ou des résidences qu'ils n'occupaient pas.

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:56
La direction de Calaisis TV espère sauver quatre emplois
 Directeur depuis mai2009, Emmanuel Bécour veut consacrer des des rentrées financières au maintien de quatre postes.Directeur depuis mai2009, Emmanuel Bécour veut consacrer des des rentrées financières au maintien de quatre postes.
|  LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

Par ailleurs, comment ne pas s'interroger sur l'attribution soudaine et inédite de 50 000 E du conseil général, à quelques semaines seulement des élections cantonales ?

 

Emmanuel Bécour détaille le projet, fournit quelques chiffres et conclut son propos avec une évidente satisfaction : « avec les rentrées d'argent attendues, nous devrions maintenir quatre postes ». Pour le directeur de Calaisis TV, cette annonce a des allures de petite revanche.

 

« Je ne suis pas un homme de polémique, mais je ne peux pas laisser dire que la télévision locale est mal gérée. Surtout, nous faisons tout pour préserver l'emploi ».

En l'occurrence, un contrat signé hier soir avec la Société d'économie mixte (SEM) des télévisions du Nord/Pas-de-Calais, pour un montant de 55 000 E, ainsi que l'attribution d'une subvention de 50 000 euros accordée par le conseil général, doivent permettre selon Emmanuel Bécour, de préserver quatre postes, dont la suppression avait été annoncée le mois dernier (notre édition du 23 janvier). Même, les quatre CAE (contrat d'accompagnement dans l'emploi) devraient être transformés en contrat à durée indéterminée.

Le revirement est spectaculaire si l'on se souvient que la suppression de ces postes semblait s'imposer aux yeux de la direction de Calaisis TV, en raison des difficultés de trésorerie de la chaîne calaisienne. Président de la chaîne, Alain Potier avait alors regretté que l'appel lancé auprès des financeurs institutionnels n'ait trouvé aucun écho.

Si, depuis, Cap Calaisis a accepté d'ajouter 20 000 euros aux 300 000 qu'elle accorde déjà à Calaisis TV, la ville a refusé d'augmenter sa subvention (150 000 euros), en estimant qu'une gestion plus serrée s'imposait, et qu'il serait trop facile de financer encore une télé dont on ignore par ailleurs l'audience. Pour leur défense, Alain Potier, président de Calaisis TV, et Emmanuel Bécour, directeur, renvoient simplement leurs contradicteurs aux statuts de la télé, en faisant observer que, pour l'essentiel, les représentants du conseil d'administration sont issus du conseil municipal. « Tous les comptes ont été approuvés par ces élus. Dans ces conditions, comment peut-on aujourd'hui nous reprocher d'être des mauvais gestionnaires ?

 »

Subvention et élections

Emmanuel Bécour le souligne d'ailleurs : « les rentrées de publicité et de production étaient insignifiantes avant que je ne prenne la direction de la télé. Entre mai et décembre 2009, une recette de 48 368 E a été enregistrée, et du 1er janvier au 31 décembre 2010, cette somme s'est élevée à 65 113 E ».

Aujourd'hui, trois projets contractés avec la SEM Nord/Pas-de-Calais doivent donc permettre de sauver quatre emplois CAE (contrat d'accompagnement dans l'emploi) et de maintenir une équipe de 14 personnes.

Pour autant, Calaisis TV est-elle financièrement sortie d'affaire ? Sans doute pas. Emmanuel Bécour n'ignore pas que les nouvelles rentrées financières seront pour l'essentiel absorbées par les salaires des quatre personnes maintenues dans leur poste ce qui retardera l'achat d'un matériel jugé vieillissant, et dont le renouvellement exigerait 150 000 à 200 000 euros... Par ailleurs, comment ne pas s'interroger sur l'attribution soudaine et inédite de 50 000 E du conseil général, à quelques semaines seulement des élections cantonales ? Calaisis TV deviendrait-elle otage d'enjeux politiques ? Poser la question, n'est-ce pas y répondre ? •

  

  


 

 

PASCAL MARTINACHE


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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:51
Présentation des remplaçantes en vue des élections cantonales de mars
Le mouvement des sociaux-démocrates du Calaisis prêt pour la campagne
vendredi 11.02.2011, 06:00
Les candidats du mouvement des sociaux-démocrates du Calaisis pour les cantonales du mois prochain.Les candidats du mouvement des sociaux-démocrates du Calaisis pour les cantonales du mois prochain.

Ne parlez pas de suppléantes aux sociaux-démocrates du Calaisis, mais de remplaçantes. Mercredi soir, Marcel Pidou, Laurent Lenoir et Philippe Blet ont donc présenté leurs remplaçantes respectives.


« C'est idiot de rester cantonné dans son canton. Le Calaisis a les mêmes besoins. Nous formons une équipe de six avec une vision commune du territoire pour moderniser et solidariser les trois cantons », martèlent les candidats.



Canton Calais nord-ouest 

 

 

 


C'est Katherine Danel, directrice de l'Adis pour Dunkerque et le Calaisis, qui secondera Marcel Pidou. Cette éducatrice de formation, qui s'est ensuite orientée vers la santé, est originaire du Beau-Marais. « J'ai quitté l'école à 17 ans avec un BEP en poche, aujourd'hui je suis ingénieur social. Il faut avoir de l'ambition. Je crois en l'humain », explique cette ancienne cartée du PS de 42 ans. « Je ne m'y retrouvais pas. J'ai rejoint le MSDC. Si aujourd'hui je peux apporter quelque chose aux autres et améliorer le territoire en remettant l'humain et la proximité au centre, pourquoi pas », poursuit cette éducatrice acharnée, soulignant par la même occasion sa complémentarité avec Marcel Pidou.



Canton Calais-centre 

Ancienne suppléante de Philippe Vasseur, Malika Bouazzi épaulera Laurent Lenoir dans la course aux cantonales de mars. Travaillant dans l'hôtellerie, elle a rejoint le MSDC qu'elle juge « plus ouvert et accessible que le PS ». « J'ai la même vision du territoire que l'on veut moderniser et non en faire un cliché, explique-t-elle. On forme un duo pour que la ville, le territoire, avance.

 » Laurent Lenoir et sa suppléante Malika Bouazzi souhaitent « améliorer l'accueil sur Calais et en faire un vrai base arrière des JO. Il faut valoriser le territoire, améliorer l'accueil des touristes, développer les pistes cyclables, les liens avec le Grand site... » 

Canton Calais sud-est

Philippe Blet a retenu Cathy Vendel, 42 ans. Conseillère municipale à Calais depuis 2008, présidente de la Mission locale et éducatrice, cette Calaisienne est aussi une travailleuse du social, comme Katherine Danel, qui « parle avec ses tripes ». « Je suis au coeur des problématiques locales et surtout je vois les non-réponses apportées à la population. Il y a des problèmes d'emploi, de formation, de société et d'abandon du territoire  », détaille-t-elle. Cathy Vendel se dit « très en phase avec le conseil général mais aussi très en colère quand on nous demande des objectifs chiffrés pour obtenir des financements ». Cette éducatrice estime « ne pas être assez reconnue et défendue par rapport aux spécificités du territoire. Il y a moyen de développer autrement l'emploi, la formation en adéquation avec les besoins et l'humain.

Je veux mettre mes compétences pour défendre les habitants et mettre en avant les besoins
 », conclut-elle. « La volonté d'agir, c'est notre force », ajoutera Philippe Blet.

Le MSDC dévoilera son programme sous une quinzaine de jours. Le président de Cap Calaisis avance déjà « trois moyens qui permettront de se réapproprier des territoires délaissés : mettre des concierges, des travailleurs sociaux et une police de proximité ».



Nord Littoral
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:24
Vous avez loupé Sarkozy sur TF1 ? Séance de rattrapage
 
Opération séduction pour Nicolas Sarkozy, ce jeudi soir, sur TF1. Le chef de l'Etats'est exprimé plus longuement que prévu (2h30 au lieu de 1h30) dans l'émission "Paroles de Français" devant un panel de neuf Français sélectionnés par la "Une" pour "répondre à leurs préoccupations quotidiennes". Au menu : l'Egypte, le chômage, l'emploi des jeunes, l'agriculture... et les sujets qui fâchent.

Le format de l'émission a permis à Nicolas Sarkozy de dérouler les thèmes qu'il souhaitait aborder.

Bilan : il a tenté de déminer la fronde des magistrats qui ont manifesté jeudi à cause de ses propos dans l'affaire Laëtitia et de clore les polémiques sur les vacances de François Fillon en Égypte et de Michèle Alliot-Marie en Tunisie. Et a fait des annonces principalement pour l'emploi des jeunes (apprentissage) et la sécurité (délinquance des mineurs).

Objectifs du Président : défendre sa politique intérieure, redresser sa cote de popularité, et se "représidentialiser" pour reconquérir l'opinion en vue de 2012. Alors, pari réussi, selon vous ? 

Pour suivre le live du Post sur l'émission, c'est par ici.

Voici ce qu'il en est sorti...

Sur les affaires des vacances Fillon et MAM 
"J'ai regardé : pas un centime MAM et François Fillon.d'argent public n'a été détourné et la politique étrangère française n'a pas été impactée ni par le déplacement en Tunisie, ni par le déplacement en Egypte."

"Si je pensais qu'il y avait une faute, j'aurais agi".

Mais "l'époque a changé et je comprends que ça puisse choquer et donc que ça doit cesser".

Mauvais point pour Alliot-Marie, pas de problème pour Fillon...

Sur l'affaire MAM : "Sans doute, si nous en avions parlé Michèle Alliot-Marie et moi, nous aurions convenu que ce n'était pas la meilleure idée que d'aller en Tunisie, même si c'est plus facile à dire après qu'avant."

Par contre, pour les vacances de Fillon en Egypte, il "ne pense pas que c'était une faute." "Le Premier ministre français est invité par le président égyptien, pays central pour la politique arabe de la France, pays immense, pays ami de la France. Est-ce que c'était une faute d'y aller ? Je ne le pense pas."

Puis il a rappelé ce qu'il a dit mercredi en conseil des ministres, suite à ces deux affaires.

Egypte : oui à la démocratie, pas "une dictature religieuse comme en Iran"
Il souhaite que l'Egypte trouve le chemin de la démocratie et "pas de la dictature religieuse comme en Iran". Pour lui, le retrait de Moubarak au profit de son vice-président est "inéluctable".

"Ce que je souhaite de tout coeur pour la démocratie égyptienne naissante c'est qu'ils prennent le temps de se doter de formations politiques, de structures, de principes, qui font qu'ils trouveront le chemin de la démocratie et non pas le chemin d'une autre forme de dictature, la dictature religieuse comme malheureusement ça s'est passé en Iran après le départ du shah d'Iran."

 

(Source : TF1 / Montage : Fred Lille)


Un peu de lest pour les magistrats... 
Il a demandé au garde des Sceaux, Michel Mercier, d'engager dès vendredi une "consultation très ouverte" sur le "malaise" des magistrats.

"Je connais les magistrats, c'est un métier passionnant (...) l'immense majorité d'ente eux sont compétents, honnêtes, et sont diligents, il ne me viendrait pas à l'idée de porter un jugement sur une profession dans son ensemble cela n'aurait pas de sens."

... mais pas sur l'affaire LaëtitiaMagistrats de Nantes en grève.
Il a redit qu'il y aurait "des sanctions" s'il y avait eu des fautes dans l'affaire Laëtitia.

"Ce n'est pas un corps auquel on reproche des choses, c'est une affaire, l'affaire de la jeune Laëtitia. S'il y a eu des fautes, il faudra qu'il y ait des responsables."

"Je vous promets que je vais voir précisément ce qu'il s'est passé et si il y a des fautes, il y aura des sanctions."

"Tout n'est pas une question de moyens"
Pour lui, la discussion de fond avec les magistrats "pour voir ce qu'il faut changer" ne doit pas se focaliser uniquement sur le problème des moyens.

"Tout n'est pas une question de moyens (...) Entre 2002 et 2010, le nombre de magistrats en France est passé de 7.300 à 8.510 (...) c'est une augmentation de 16%" et "le budget de la justice est en augmentation de 4,3%."

Prison"5.000 places de prisons supplémentaires"
Il a aussi reconnu qu'il n'y avait pas assez de places de prison et qu'il fallait "adapter la justice pénale à la violence de la société". "En 2018, il y aura 40% de places de prison en plus, on sera à 70.000 (...) Nous allons engager un plan de 5.000 places de prisons supplémentaires."

Les jurés populaires "avant l'été"
Il veut toujours la présence de jurés populaires dans les tribunaux correctionnels et annonce que la réforme initialement prévue pour la fin de l'année serait mise en place "avant l'été".

Un petit geste pour les profs...
Quant aux professeurs, qui ont aussi manifesté jeudi, il s'engage à rencontrer les syndicats pour "qu'on renforce la partie stage professionnalisant" de leur formation.

Délinquance des mineurs : de nouvelles mesures "avant l'été" 
Nicolas Sarkozy admet qu'il y a deux chantiers sur lesquels il "n'y arrive pas" : "les mineurs, on y arrive pas. Jamais je ne renoncerai. Et l'hyperviolence qui vient de gens qui n'ont ni éducation, ni règles", répond-il à Fatiha Djegaoud, une pharmacienne de Nice, dont l'établissement a été attaqué quatre fois.

Du coup, il annonce qu'il y aurait de nouvelles mesures "avant l'été" concernant la délinquance des mineurs. "Il faut que nous changions la législation (...) Ce n'est pas adapté."

"La deuxième chose à traiter : les récidivistes." Il veut des peines plus sévères contre eux : "la sanction judiciaire ne suscite pas suffisamment la crainte pour les multirécidivistes". "Il faut donc que nous développions la vidéosurveillance et les fichiers", qui recensent les délinquants.

null"Un demi-milliard d'euros" contre le chômage
Il annonce qu'il veut "rajouter au budget du ministre de l'Emploi un demi-milliard d'euros" en 2011 pour "les chômeurs de longue durée" et les jeunes. "Cet argent va nous permettre de faire recevoir dans les trois mois tous les chômeurs de longue durée et de leur proposer soit une formation qualifiante, soit un emploi pour ne pas les laisser chez eux."

Pour l'apprentissage, un système de "bonus malus" va être mis en place pour encourager les entreprises à embaucher des jeunes. Rappel : les entreprises de plus de 250 salariés doivent employer 3% d'apprentis.
"Nous allons demander à Xavier Bertrand [ministre du Travail, ndlr] de changer le statut de l'apprenti car il n'y a aucune raison que le statut de l'apprenti soit inférieur à celui de l'étudiant". "Nous allons construire des dizaines de centres d'apprentissage" et en rénover d'autres "pour que nous passions de 600.000 apprentis à 1 million". 

"Troisième chose (...) Nous allons mobiliser tout l'appareil d'Etat (...) pour augmenter les contrats aidés que nous allons augmenter" et "le nombre de contrats pour les jeunes des quartiers".

L'argent sera pris sur les autres ministères : "ce demi-milliard sera gagé par des économies qui seront faites sur les autres ministères."

 

(Source : TF1 / Montage : Fred Lille)



Dépendance : création d'une 5e branche de la Sécu "cet été" 
Il annonce la création "cet été" d'une cinquième branche de la protection sociale sur la dépendance, au côté de la maladie, de la retraite, des accidents du travail et de la famille.

Pour la réforme fiscale à venir...
Il est "opposé à la taxation des plus-values sur la résidence principale." C'est une des pistes évoquées pour la réforme de la fiscalité du patrimoine.

400 bourses à des jeunes étudiants en médecine 
L'Etat va accorder 400 bourses à des jeunes étudiants en médecine pour qu'ils aillent ensuite exercer dans des zones en déficit.

Le multiculturalisme est "un échec"
"Le multiculturalisme est un échec en Europe comme en France", car, pour lui, "on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui accueillait".

|Une femme portant le voile "Nous ne voulons pas d'une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côtés des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n'accepte pas cela, on ne vient pas en France (...) Si on accepte tout le monde, notre système d'immigration explose."

"Nos compatriotes musulmans doivent pouvoir vivre et pratiquer leur religion, comme n'importe quel compatriote mais il ne peut s'agir que d'un Islam de France et non pas d'un Islam en France." "Nous ne voulons pas en France que l'on prie de façon ostentatoire dans la rue", mais il est "normal" qu'il y ait des mosquées, a-t-il dit dans une forme de réponse à Marine Le Pen. "La prière n'offense personne, mais nous ne voulons pas (...) d'un prosélytisme religieux agressif."

C'est pour ces raisons qu'il a   voulu l'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics.
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:20

Sarkozie, état des lieux

Tout n'est pas rose en ce moment en Sarkozie, la magistrature à dos, une diplomatie peu inspirée, des ministres légers (au minimum), des sondages en berne; heureusement, le principe de l'émission Paroles de français exclut les journalistes, hors le pugnace Jean-Pierre Pernaut bien sûr, sans quoi Nicolas Sarkozy passait carrément une mauvaise soirée,  mais avec JPP aux manettes, foin du méchant microcosme, ce sont les Français qui parlent. Les vrais, ceux qu'on ne connaît pas, comme en 2010, il y a juste un an, ceux de la vraie vie avec des vrais problèmes et qui ont autre chose à faire que de potasser des dossiers impliquant le Président ou l'action présidentielle. On peut revenir vite fait sur la première émission de 2010, avec un délégué CGT télégénique, Pierre Le Ménahès, qui connut son quart d'heure de célébrité, une agricultrice à problèmes (récupérée depuis par Ségolène Royal), tous les ingrédients d'un show réussi. Très regardée, l'émission n'influença en rien les sondages à venir. Regardée, oui. Influente, non.

Février 2011, une année de plus, un gros mouvement social à l'issue difficile, la crise qui n'en finit pas, et la tuile, l'actualité internationale sur laquelle la France a si peu pesée, que la France a si peu comprise, se rappelle au bon souvenir de Nicolas Sarkozy, les évènements se précipitent en Egypte, dans la soirée, on attend peut-être la démission de Moubarak, ou au moins une annonce forte, le président Obama s'adresse à l'Egypte et au monde, solennel, avec la stature de président de la première puissance mondiale qui est la sienne, et  lui, pendant que l'histoire d'une partie du monde se joue, il doit débattre avec neuf français, inconnus, dansParoles de français, un show convenu sur la première chaîne. A la place de Julie Lescaut.  Splendeurs et misères d'un président.

Nicolas Sarkozy dans Paroles de Français.

L'émission

Neuf Français, c'est vite dit, je compte et recompte, j'ai bien l'impression qu'ils ne sont que huit, comme annoncé par les Guignols, non, ouf, ils sont bien neuf, cinq femmes et quatre hommes, la parité positive.

C'est parti, avec Fatiha Djegaoud, 62 ans, pharmacienne à Nice. Depuis la mi-novembre dernier, elle a été victime de "quatre braquages à main armée, en un mois et demi" , Sarkozy, n'en déplaise, connaît ses dossiers, surtout celui de la sécurité, il déroule facilement, pas une opposition à son discours, un passage par l'hyper violence, constatée par Malek Boutih et niée par Ségolène Royal., tout ceci débouche naturellement sur la question judiciaire, Pernaut se fait d'une insolence rare et évoque la révolte des juges, 2 ou 3 chiffres, une phrase toute faite, et on passe  l'affaire Laetitia, explications, émotions, Pernaut aquiesce, c'est beau, c'est fort, c'est TF1, c'est limite quand même.

Ensuite arrive par Lionel Dauguet, 56 ans, soudeur au chantier naval STX de Saint-Nazaire, 1600 € par mois, vivant, comme tant, sur le découvert chaque fin de mois, tout de suite Nicolas Sarkozy applique sa technique éprouvée, il pose les questions et fait les réponses, la cause de la paupérisation des ouvriers sera vite identifiée : les 35 heures, et comme il connaît la musique, le dialogue devient monologue ponctué de temps à autre  par son interlocuteur.


On passa à l'agriculteur,  Mickaël Poillion, poses et thèses à la Besancenot,  il dénonce le modèle économique libéral " Une guerre économique, le libre marché et le libre échange n'est pas le seul moyen de développement" , réponse polie de Sarko, bof, un intermède sans grand intérêt.


Passage obligé sur la Tunisie et l'Egypte, et c'est l'aveu ! Les évènements, c'est vrai, on les avait pas vu venir. La vache, c'est fort, carrément l'aveu d'échec voire d'incompétence. Heureusement il tempère aussitôt, on les a pas vu venir,  "mais comme tout le monde, y compris les habitants de ces pays" ouf, j'ai cru qu'on était nul !

Passage à vide zzzzzzzzzz


Retour de Poillion Mickaël, et c'est reparti, matière première, marché, PAC, l'Etat se retire, catastrophe, sphère publique versus sphère privée, hop, réponse du président, vouzavérézon Mr Poillion, il n'y a pas un secteur qui ait plus d'avenir que l'agriculture, et la sécurité alimentaire, j'en dors plus la nuit, et c'est vrai, j'ai une légère préférence pour les agriculteurs mais d'habitude ça se voit pas ...  bon j'avoue, je fatigue, Pernaut, qui roupillait aussi, se réveille, et balance des chifres héééé oui, JPP a des chiffres, me demandez pas lesquels, tout ça est assommant, langue de bois de tous les intervenants, reste plus que 10 minutes d'émission, c'est pas dommage, on a quand même bien fait le tour. Un petit peu d'islam, les musulmans sont des islamistes croyants comme les autres, mais ils doivent respecter les lois de la république, tout le monde est crevé là, il est temps que l'émission s'arrête, on échappera pas à un passage par l'université. J'abdique.

Utilité de l'exercice

Ce qui va changer ?
 On en sait rien. 

Y a t'il un pilote dans l'avion ? Bah bien sûr, vous rigolez ..

Je persiste, la seule émission politique qui vaille c'est la séquence d'On est pas couché avec Zemmour et Naulleau, je sais , tout le monde leur tape dessus, mais c'est plutôt bon signe, parce que que ce soit Ségolène Royal chez Durand, kivouvoulé chez Chabot ou Nicolas Sarkozy chez Pernaut, ce n'est que connivence, ennui et surtout une grande vacuité.

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:06

Experts et crânes d'oeuf sont divisés sur la tactique du Raïs, qui annonce déléguer plus de pouvoir à son vice-président.

Moubarak a un plan. Mais lequel?

Moubarak ne veut pas louper sa sortie
C'est l'opinion de l'expert en géopolitique Pascal Boniface, dans Le Parisien: "Moubarak essaie de trouver une porte de sortie honorable. Il tente de jouer la carte nationale contre l'intervention extérieure américaine. Cela ressemble à une tentative de la dernière chance. Moubarak ne veut pas donner le sentiment qu'il fuit comme Ben Ali".

L'armée n'a pas le droit de se louper
Jean-Noël Ferrié, directeur de recherche au CNRS, se montre encore prudent, surRTL: "il faut conclure que ce qu'on dit de l'homme est vrai, qu'il est têtu. Il a trouvé dans son entourage et dans l'armée des raisons de rester. Combien de temps ça va durer, on ne sait pas. La question est de savoir comment les manifestants vont réagir, s'ils tentent d'investir le parlement et le palais présidentiel. La question est toujours la même: jusqu'où les manifestants peuvent aller, et ce que va faire l'armée dans ce cas."

Pendant ce temps, les Américains se loupent (et méchamment, en plus)
AVANT le discours de Moubarak, le président américain s'est fendu d'un communiqué triomphateur ("l'Histoire est en marche") mais suffisamment flou pour ne pas se louper totalement (effectivement elle est en marche, mais pas aussi vite qu'il ne voudrait). Ce qui a valu un 2ème communiqué rédigé 4h après le discours de Moubarak, beaucoup plus ampoulé. Merci à la CIA pour ses sages conseils, laisse-t-on entendre à la Maison-Blanche.

Le problème, c'est que les Etats-Unis ont changé de stratégie en cours de route, entre les amoureux de la démocratie et les partisans de la realpolitik, explique Rashid Khalidi, expert du Proche-Orient à l'université de New York dans Libération: "il y avait une véritable division entre plusieurs factions à Washington. Les partisans de la realpolitik semblent clairement avoir perdu." Conséquence: "tout ça peut entraîner des changements dans la région et ça met Washington mal à l'aise. Depuis la crise tunisienne, nous avons vu émerger une sphère arable publique unifiée capable de faire tomber des dictateurs."

L'Egypte pourrait louper sa révolution
Vincent Geisser, professeur à l'institut de recherche et d'études sur le monde arabe et musulman, sur France Info. "Les militaires ménagent à la fois Moubarak et la rue. Apparemment, si Moubarak se maintient, c'est qu'il a des appuis, même s'il a perdu tout soutien populaire. On a un fossé à cause de mécontentement du peuple. On est dans l'impasse, ce qui pourrait se traduire dans les prochains jours dans un bain de sang."

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